Logement et transport

Publié le par Caupl

Il ne peut y avoir une politique du logement et des transports sans regarder les causes et les conséquences que cela a ou peut avoir sur d’autres domaines de la Société.

Aborder ce thème exige d’avoir une approche transversale du sujet car viennent se greffer les questions de l’aménagement du territoire sous l’aspect agricole, industriel, économique, de l’écologie et de l’environnement, des services publics, toutes spécialités confondues, de la fiscalité car il faut avoir les ressources nécessaires pour orienter la politique du logement et des transports, et peut être d’autres encore.

Les difficultés actuelles, lourdes et exacerbées résultent de choix politiques datant de l’après guerre. Pour faire bref, il y a eu :

  • la période reconstruction (de 45 à la fin des années 60) au cours de laquelle n’ont pas été pris en compte les problèmes de la santé (utilisation d’amiante et de plomb pour ne citer que ces deux produits), de la qualité de vie (promiscuité, manque d’isolation phonique, d’espace vert, de lieux de jeu, de détente, etc.) et construction autour de grandes villes, voire création de villes dans lesquelles étaient concentrées toute l’activité économique consommatrice d’emplois.

  • La période d’après 68 où la politique d’aménagement du territoire a pris en compte les événements de 68 pour mettre les usines à la campagne afin d’affaiblir les syndicats organisés dans les grandes entreprises et pouvant suivre les petites puisque regroupées géographiquement. Cela a conduit les gens à s’exiler vers la campagne pour suivre l’emploi. Le logement et la politique du logement en terme de construction n’a pas variée sauf à développer davantage le logement individuel qui a eu pour résultante, une « individualisation » de la vie des gens contrairement à ce qu’était leur vie dans les immeubles collectifs.

  • La période actuelle, qui a démarré réellement avec la Mondialisation (début des délocalisations) se caractérise par deux phénomènes. Les pertes d’emplois, le retour de l’activité vers la ville générant de grandes difficultés de transports, la baisse des revenus et du pouvoir d’achat, la financiarisation de l’économie entraînent de plus en plus de gens dans la misère, rendant plus que jamais l’inaccessibilité au logement.

A partir de ce constat, il est possible de relier la réalité de notre circonscription avec les fermetures d’entreprises qui ont eu lieu ces dernières années (ARENA étant l’actuel), les emplois étant de plus en plus sur Bordeaux et la CUB, la mécanisation des activités viticoles et la précarisation des emplois par le recours aux sociétés de services, la spéculation immobilière, tout cela découle bien du constat national. Ceci pour faire prendre conscience que le local n’est pas déconnecté du national et vice versa, le choix national a des répercussions locales (pour contrer nos députés qui pleurent ici les mauvais coups qu’ils ont adoptés à Paris).

Je vous laisse travailler les propositions aide au logement avec obligation de respecter l’Ecologie, la Santé, avec la maîtrise des coûts, tant accession à la propriété que location, aménagement du territoire avec le souci des viabilisations. Quand aux transports, outre le maillage du territoire, il convient de maîtriser la aussi le coût.

Bon travail.

Jean LAPEYRE

Publié dans Espace de travail

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