Mettre fin aux délocalisations
Privé-e-s d’emploi, plus de revenu, l’angoisse de l’avenir, une vie qui bascule !….
Est-ce que les actionnaires du fond de pension italien BS INVESTIMENTI pensaient à Laurette, Christine, Marie-Claire, David, Pierre, Michelle,...toutes celles et tous ceux d'ARENA .
Est-ce que les actionnaires pensent aux hommes et aux femmes qui ont parfois travaillé toute leur vie pour leur entreprise lorsqu'il décident de délocaliser, de restructurer ? Ils n'ont qu’un seul souci, augmenter leurs intérêts et dividendes (224 milliards d’Euros pris sur l'ensemble des richesses produitent par les salarié-e-s des grandes entreprises en France pour 2005 .Pour info le budget de l'état est de 270 milliards d'Euros) .
Il n'est plus possible que l'état soit complice d'une économie qui engendre souffrance et misère humaine, parce que ne rien dire, ne rien faire c'est rendre normal ce qui ne l'est pas !
Il est impératif de protéger les salarié(e)s :
Proscrire les licenciements boursiers en pénalisant financièrement les entreprises. Elles doivent supporter l’intégralité des préjudices subis par les travailleurs qu’elles privent de leur emploi, elles doivent assumer les coûts sociaux et environnementaux subis par la collectivité ainsi que ceux subis par les PME sous traitant leur production.
Rétablissons le contrôle des fonds publics et exigeons leur remboursement dans ce cas de figure.
De nouvelles règles économiques basées sur la coopération doivent être développées pour lutter contre les effets dévastateurs de la mondialisation capitaliste axée sur la concurrence libre et non faussée.
Taxons les produits importés par ces entreprises délocalisantes et affectons les ressources pour la protection sociale et à l’aide au développement de ces pays à bas coût de main d'ouvrer pour rééquilibrer les conditions de vie et de travail avec les notes.
Le bien être de celles et de ceux qui n’ont que leur travail pour vivre ,quand ils en ont un, doit passer avant les profits des actionnaires car la République a des devoirs envers ses concitoyens.
Pour cela, un plus grand nombre de députés ayant cette conviction ,pourquoi pas la majorité, peut faire bouger la donne ,changer le cours des évènements.
Il n’y a pas de fatalité à la misère, au chômage, à la mal vie….Oui ,l’avenir peut s’éclairer si tous ensemble
nous nous y mettons.
Patrick AUBISSE